L’Etat algérien déclare que les relations entre la France et l’Algérie sont «normales».

Pourtant, les conditions d’octroi de visas d’entrée en France connaissent, depuis quelques mois, un certain durcissement ce qui agace les autorités algériennes.

Le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia a déclaré :

Je tiens à vous dire que nous n’avons pas de crise dans les relations algéro-françaises. Il y a une règle qu’ils connaissent bien, avec les Algériens, et c’est la réciprocité diplomatique. Ils se sont conduits, avec nous, d’une certaine façon au sujet de la sécurité de notre ambassade (à Paris), nous avons agi de même. Ils sont en train d’agir d’une certaine façon pour les visas, si ça continue, on va agir de même. La réciprocité, ils connaissent ça très bien, depuis 1962.

Cette déclaration de Ouyahia résonne comme un ultimatum.

La présidente de l’Institut de veille et d’étude des relations internationales et stratégiques (IVERIS) essaye d’expliquer l’attitude de l’Algérie qui applique la réciprocité, en toute circonstance, avec la France :

L’Algérie a fait une longue guerre de libération qu’elle a gagnée, militairement, et dans la douleur. Contrairement à des pays africains subsahariens, l’indépendance algérienne n’était pas accordée, mais arrachée, au prix du sang. Cela a imprégné de façon indélébile l’ADN algérien qui se refuse, aujourd’hui, de compter sur quiconque. l’Algérie n’est pas dépendante de l’aide étrangère

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