Suite à la révolution de janvier 2011 qui a permis à l’Egypte de se libérer des jougs du tyran Moubarak, les relations fraternelles entretenues jusque là avec Israël ont été mises entre parenthèses.
Après avoir connu une période d’accalmie relative, le pays est replongé dans le chaos à l’arrivée au pouvoir d’un autre dictateur de la trempe de son prédécesseur.
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Al-Sissi tue ses compatriotes mais déroule le tapis rouge aux ennemis de l’Islam. C’est ainsi que le ministère des Affaires étrangères nous apprend qu’après quatre années de “gèle” des relations diplomatiques, l’ambassade d’Israël au Caire à rouvert ses portes.
Ceci a donné l’occasion au directeur du ministère Dore Gold, à l’ambassadeur Haim Koren et à bien d’autres diplomates en présence de responsables égyptiens et de l’ambassadeur américain de se réunir dans la capitale égyptienne pour « fêter » l’événement.
Un moment de célébration que les deux pays, à l’origine des la détresse des palestiniens, n’ont pas manqué de commenter, insistant sur la collaboration qu’ils entretiennent dans le but d’écarter les menaces et d’œuvrer ensemble pour la « prospérité » et la « stabilité » au Moyen-Orient.
« Dans le contexte régional actuel, de nombreuses possibilités se présentent de coopérer et d’améliorer les relations entre Israël et les pays de la région, en particulier l’Egypte », a dit la ministre adjointe des Affaires étrangères Tzipi Hotovely. Un leurre auquel ils sont les seuls à croire.
Dans le rôle du traitre, l’Egypte remporte haut la Palme, les dictateurs qui se sont succédé à sa tête, de Hosni Moubarak à Abdel Fattah al-Sissi aucun n’a failli à sa mission, celle de pactiser avec l’entité sioniste même si c’est au détriment de la population.
Rappelons que l’Egypte et la Jordanie, ont été les premiers pays arabes à avoir signé un accord de paix avec Israël.
