Au pouvoir depuis quinze ans dans ce petit État pétrolier du Caucase, le président Ilham Aliev, 56 ans, aidé par les richesses pétrolières, a perpétué le culte de la personnalité déjà en vigueur sous son père en passant les obstacles de trois élections contestables.

Critiqué par l’opposition et les défenseurs des droits de l’homme, Ilham Aliev est ainsi loué par ses partisans pour avoir, grâce à la manne des hydrocarbures, transformé et modernisé l’Azerbaïdjan, devenu un important fournisseur de gaz à l’Europe.

Il s’est exprimé sur la chaîne nationale, en cette fin d’année, au sujet de la politique intérieure et extérieure azerbaïdjanaise ainsi que de ses projets avec les pays voisins.

Le président azerbaïdjanais s’est aussi attardé sur le Brexit et l’opposition de certains leaders européens à l’élargissement de l’UE.

Il a estimé que l’attente imposée depuis de longues années à la Turquie pour son adhésion à l’Union européenne alors que certains anciens pays soviétiques y sont admis, est une «grande injustice».

Prenons l’exemple de notre pays frère, la Turquie. Des années se sont écoulées depuis la signature de l’accord avec l’UE. Mais est-ce que les démarches suivantes ont donné des résultats ? Bien sûr que non. C’est une grande injustice. Certains anciens pays soviétiques ont adhéré à l’UE. Sont-ils plus développés que la Turquie ? Non. Etaient-ils plus préparés que la Turquie à l’adhésion ? Non. Alors, pourquoi les ont-ils acceptés et ont refusé la Turquie ? La réponse est simple : la Turquie est un pays musulman. Maintenant ils le disent ouvertement. Avant ils trouvaient divers prétextes, mais maintenant ils n’éprouvent pas le besoin de le dissimuler. Ils ne prennent pas la Turquie dans l’UE parce que c’est un pays musulman. Dans ce cas, ils n’accepteront pas non plus l’Azerbaïdjan. Imaginons que demain, ils nous disent de devenir membre. En avons-nous besoin ? Absolument pas.

Le vice-Président turc, Fuat Oktay, avait d’ailleurs entamé, en septembre, une visite officielle à Bakou ou il a été reçu par le Président de l’Azerbaïdjan.

Fuat Oktay a transmis les messages d’amitié et de fraternité du Président turc, Recep Tayyip Erdogan, à son homologue azerbaïdjanais.

Hier, c’était le 101ème anniversaire de la libération de Bakou. Je souhaite à la belle Bakou de nombreux autres centenaires.

Les deux dirigeants avaient exprimé leur satisfaction devant l’excellence des relations entre les deux pays.

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