Ce jeudi 26 janvier, François Fillon a assuré au journal de 20 heures de TF1, qu’il renoncerait à la présidentielle s’il était mis en examen dans l’affaire de l’emploi supposé fictif de sa femme, Penelope Fillon, ayant touché plus de 500.000€ sur les caisses parlementaires, comme l’a précisé le “Canard enchaîné”.

François Fillon a vigoureusement contesté les accusations d’emploi fictif: « Ce travail est réel, je m’en expliquerai évidement avec la justice ».
Il a expliqué que Penelope Fillon travaillait pour lui «depuis toujours». Elle a « corrigé [s]es discours », « reçu d’innombrables personnes qui voulaient [le] voir et qu’[il] ne pouvai[t] pas voir », l’« a représenté dans des manifestations et des associations » et fait « la synthèse de la presse », a-t-il ainsi énuméré.

Les accusations la visant sont selon lui « abjectes » et destinées selon lui à « abattre » sa propre candidature.
« Elle n’a jamais fait de politique au sens où elle n’a jamais été en première ligne. […] Elle faisait un travail pour moi qui était quotidien. […] Tout le monde le savait, il y a des services de l’Assemblée nationale, une alternance politique, des déclarations au fisc. Tout cela est transparent. »

Ce qui reste étrange dans cette affaire, c’est qu’ne collaboratrice de François Fillon de l’époque, citée par le “Canard enchaîné”, dit n’avoir « jamais travaillé » avec Pénélope Fillon. La principale intéressée elle-même disait, dans un article du “Bien public” en octobre 2016 ne s’être « jusqu’à présent jamais impliquée dans la vie politique de [son] mari »… Étonnant pour une attachée parlementaire.

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