IEF Jean-Michel Blanquer voit « des petites filles de 3 ans endoctrinées dans des hangars »

Les députés ont validé le nouveau régime de l’IEF, la soumettant à une autorisation préalable de l’État. Une simple déclaration suffisait jusqu’ici.

Le gouvernement a tenté de désamorcer les critiques de tous bords sur la réforme controversée de l’instruction à domicile. L’exécutif veut faire de l’instruction d’un enfant en famille (IEF) l’exception, en passant d’un régime de simple déclaration à celui beaucoup plus contraignant d’autorisation. Dans le viseur, le « séparatisme » scolaire et les familles musulmanes.

 

« Le sujet , c’est ces petites filles que l’on envoie dans des hangars pour être endoctrinées dès l’âge de 3 ans. Alors est ce que l’on veut refuser de voir cela ? Est ce que c’est cela que nous voulons ? Non !» s’emporte Jean-Michel Blanquer.

Amendement déposé en catastrophe par Blanquer 

Avec 400 amendements, dont près d’une soixantaine en faveur de sa suppression venant de quasiment tous les bords de l’hémicycle, l’article 21 du projet de loi confortant « les principes de la République » est celui qui générait le plus d’oppositions ou de réticences jusqu’au cœur même de la majorité.

Pour tenter de désamorcer les critiques, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a déposé en catastrophe un nouvel amendement, jeudi matin, pour donner des gages aux contestataires. L’amendement prévoit une période de transition jusqu’à l’année scolaire 2024-2025 « pour les familles qui pratiquent déjà l’instruction en famille et pour lesquelles ce mode d’instruction ne sert pas à des pratiques séparatistes contre lesquelles le présent projet de loi vise à lutter ».

En résumé, pour les familles déjà en instruction à domicile, pas de demande d’autorisation avant trois ans. Seuls les flux entrants des nouvelles demandes d’IEF seraient concernés par la réforme, précise franceinfo.

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