La capture des dix espions à la solde des israéliens par l’Algérie n’est que l’arbre qui cache la forêt.
Le gouvernement algérien a retenu la leçon et s’est attelé à la tâche en lançant une opération de grande envergure destinée à traquer les réseaux d’espionnage israélien. Les services secrets algériens sont sur le pied de guerre, surtout que ce n’est pas la première fois que les israéliens tentent de s’infiltrer en Algérie.
En 2010, les services de sécurité algériens arrêtent un israélien rentré dans le pays avec un faux passeport espagnol. Selon les observateurs, il fait partie d’un plan du Mossad pour espionner l’Algérie. Envoyé en mission dans le sud algérien, il espérait infiltrer les groupes du GSPC.

Mais tout au long de ces années, Israël a usé de tous les moyens pour espionner le territoire. Fin 2016, des drones ont été aperçus survolant des sites sensibles algériens non loin des localités situées près de la Tunisie.
Dans un premier temps, l’Algérie pense qu’il s’agit de drones américains basés en Tunisie, mais les américains démentent toute implication dans le survol du territoire algérien. Après enquête, des agents du contre-espionnage algérien affirment finalement que les drones sont israéliens. Depuis les organismes du DRS sont en état d’alerte.

L’objectif des israéliens est de récolter un maximum d’informations sur les installations militaires algériennes et pour arriver à leurs objectifs ils utilisent le territoire tunisien. Une complicité qui inquiète l’Algérie qui a mis en garde la Tunisie contre l’implantation de réseaux du Mossad.
La présence des israéliens sur le sol tunisien leur a permis d’assassiner en toute quiétude le scientifique tunisien Mohamed Zouari le 15 décembre dans la ville de Sfax.

L’Algérie se pare donc à toute attaque des israéliens suite au démantèlement du réseau agissant pour le compte du Mossad à Ghardaïa au sud du pays. La sécurité nationale à la frontière avec le Mali et la Libye est en jeu et la présence d’africains espions à la solde d’Israël n’est pas pour rassurer le gouvernement algérien.
L’interrogatoire des dix espions du Mossad a amené de nouveaux éléments au dossier, des noms et missions secrètes israéliennes ont été révélées ce qui laisse à penser que le réseau est beaucoup plus important que les algériens ne l’imaginaient au départ.

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