Voilà 12 ans jour pour jour que mourrait le président Irakien Saddam Hussein à l’âge de 69 ans. Le 30 décembre 2006, le «Raïs» est pendu comme un vulgaire criminel sur ordre des américains.
Une exécution au goût amer, notamment à cause de la date choisie. Annoncée par la chaîne de télévision Al Hourra, l’exécution par pendaison est confirmée par les autorités irakiennes alors que les appels à la prière retentissent dans Bagdad.
Un jour spécial, un jour sacré du calendrier musulman, celui qui marque le début de l’Aïd el Adha, la grande fête du sacrifice.

Un affront et une humiliation pour des millions de musulmans dans le monde. La pendaison est filmée par les téléphones portables de certains gardes irakiens, alors que le «Raïs» avance la tête haute vers la potence.
Une mise à mort orchestrée qui a fini par embarrasser les américains eux-mêmes.

En octobre 2015, Donald Trump reconnaît que le monde se porterait mieux si Saddam Hussein et son homologue libyen, Mouammar Kadhafi, étaient toujours au pouvoir.

Mais leur refus de courber l’échine devant l’oncle Sam a eu raison de leur pouvoir. Les photos satellites truquées d’armes de destruction massive et la petite fiole d’anthrax brandit comme une menace par un Colin Powell à la face du monde ont eu raison de ces hommes qui ont refusé d’abdiquer.
Les intérêts politique et pétrolier ont poussé les Etats-Unis et leurs alliés à déployer la grosse artillerie au détriment de millions de musulmans tués au nom d’une fausse liberté.
Qu’en est-il aujourd’hui de cette région ? Des pays pillés de leurs richesses et plongés dans le chaos, sans compter les millions d’innocents tués.

Les américains « ont construit la plateforme d’exécution » de Saddam Hussein (Le Monde 05/10/2010), ils ont armé les bourreaux (cagoulés et anonymes) et se sont retirés sur la pointe des pieds.
Cagoulé, les mains liées dans le dos, Saddam Hussein n’a pas peur de mourir, il a, dit-il « anticipé ce moment depuis sa prise de pouvoir, sachant, qu’un président a toujours beaucoup d’ennemis ».
Un Coran à la main, il demande qu’on le confie à sa famille. Il marche, droit et digne vers la potence.
Il demande qu’on lui retire sa cagoule et jusqu’à la fin il ne cesse de prier.

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