L'Iran menace les Nations Unies avec ses armes nucléaires

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a averti que le pays quitterait le traité international qui empêche la propagation d’armes nucléaires si ses violations présumées de l’accord sur le nucléaire étaient portées devant le Conseil de sécurité des Nations Unies.

M. Zarif, cité par l’Agence officielle de presse de la République islamique, a déclaré que l’avertissement de quitter le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) vieux de cinq décennies était en réponse au déclenchement d’un mécanisme de règlement des différends dans l’accord de 2015 par le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne sur l’escalade des violations de l’accord par Téhéran.

L’Iran a précédemment averti qu’il pourrait quitter le traité, ce qui limite les activités nucléaires des nations en échange de l’accès à la technologie atomique, mais la dernière menace survient à un moment de tensions accrues entre l’Occident et Téhéran.

Donald Trump a imposé des sanctions sévères à l’Iran

L’Iran a commencé à réduire son engagement relatif au Plan d’action global commun (JPCOA) après que Donald Trump s’est retiré de l’accord et a imposé des sanctions sévères au pays, paralysant gravement son économie. Il a levé les restrictions sur la production et le stockage de combustible nucléaire et a commencé à redémarrer les installations dormantes.

L’Iran a déclaré la semaine dernière qu’une décision de supprimer toutes les limites de ses efforts d’enrichissement de combustible nucléaire serait la cinquième et dernière étape de sa réponse à ce qu’il appelle le respect par l’Europe des sanctions américaines. Mais M. Zarif a fait miroiter la perspective que l’Iran puisse abandonner le traité de non-prolifération, ce qui lui donnerait une voie vers l’obtention d’armes nucléaires.

L’Iran affirme que son programme nucléaire n’a été conçu qu’à des fins civiles pacifiques. Les responsables des renseignements occidentaux ont conclu que l‘Iran poursuivait un programme secret d’armes nucléaires jusqu’en 2003 environ, lorsque son ennemi juré, Saddam Hussein, a été renversé lors de l’invasion américaine de l’Irak.

Depuis lors, la plupart des spécialistes indépendants de la non-prolifération ont conclu que l’Iran menait une politique d’ambiguïté nucléaire, poursuivant les différentes composantes pour avoir un programme d’armes sans violer le TNP.

L’accord sur le nucléaire était censé imposer des limites plus strictes au programme nucléaire iranien en échange d’incitations économiques. Mais l’abrogation de l’accord par M. Trump et le respect par les entreprises européennes des restrictions américaines l’ont privé d’incitations.

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