Au Mali, le Président et son Premier Ministre ont été arrêtés hier mardi et sont désormais entre les mains de « soldats révoltés ». En effet, suite à une mutinerie des soldats, les deux hommes politiques ont été arrêtés. A Bamako, le peuple est sorti dans la rue pour fêter ces arrestations.

 

Cette double arrestation a été annoncée par l’un des chefs de la mutinerie qui a souhaité gardé l’anonymat auprès de l’AFP. Il a ainsi déclaré :

«Nous pouvons vous dire que le Président de Mali et le Premier ministre sont sous notre contrôle. Nous les avons arrêtés chez lui.»

Puis, quelques heures après cette annoncé, une source officielle a confirmé que le Président du Mali et son premier ministre étaient aux mains de « soldats révoltés ».

Depuis cette annonce, le monde diplomatique a faire part de ses vives réactions. Ainsi, la Russie a annoncé vouloir suivre la situation de près. La diplomatie russe a ajouté par ailleurs :

«Selon certaines données, le Président et le chef du gouvernement ont été arrêtés. Ils ont été emmenés dans des casernes et placés sous surveillance».

Et d’ajouter :

«Pour le moment, il n’est pas clair si [les rebelles, ndlr] ont des revendications politiques. Mais est attendue d’ici deux heures une déclaration officielle […] des militaires.»

Quant à la France, Emmanuel Macron avait déjà condamné ces mutineries avant l’arrestation du Président du Mali et de son Premier Ministre. Par ailleurs, il a exprimé son soutien aux efforts de médiation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui inclut le Mali.

Des réactions internationales face à la situation au Mali

Pour sa part, l’Union Européenne a tenu également à réagir par l’intermédiaire de Josep Borrell qui a expliqué dans un communiqué :

«L’Union européenne condamne la tentative de coup d’État en cours au Mali et rejette tout changement anti-constitutionnel. Ceci ne peut en aucun cas être une réponse à la profonde crise socio-politique qui frappe le Mali depuis plusieurs mois.»

Enfin, le secrétaire général de l’Onu appelle à la «libération immédiate et sans conditions» du Président. Son porte-parole a expliqué dans un communiqué :

«Le secrétaire général condamne fermement ces actions et appelle au rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et de l’État de droit au Mali.»

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