Séparatisme - refuser de se faire soigner par un médecin femme passible de 5 ans de prison annonce Darmanin

Ceux et celles qui refuseront de se faire soigner par un médecin femme seront reconnus coupables de délit de « séparatisme » et seront punis de cinq ans de prison, a affirmé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, dans une interview accordée au journal La Voix du Nord, samedi.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a donné plusieurs précisions sur le projet de loi visant à lutter contre le séparatisme, renommé «projet de loi visant à renforcer la laïcité et conforter les principes républicains», qui sera examiné en Conseil des ministres, le 9 décembre.

Ainsi, on y apprend que le ministre de l’Intérieur a proposé des nouvelles mesures qui doivent être incluses dans le projet de loi. Parmi ces propositions, « le fait de refuser de se faire soigner par une femme sera puni de cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende ».

«Dès demain, toute personne ou groupe qui voudra faire pression sur les agents des services publics, quelqu’un qui refuse de se faire soigner par une femme ou qui refuse l’enseignement d’un professeur, pourra être poursuivi et condamné jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende», a fait savoir le ministre de l’Intérieur lors de cette interview. 

Et d’ajouter : «Le projet de loi doit arriver devant le Conseil d’Etat, entre mercredi [4 novembre] et vendredi [6 novembre] de la semaine prochaine. Nous regarderons ses remarques pour présenter un texte indiscutable juridiquement en Conseil des ministres, le 9 décembre.»

Cependant, rappelle le journaliste Pierre Januel, «le libre choix du médecin par son patient est pourtant inscrit dans le code de déontologie (art. 6)».

 

«C’est une guerre culturelle que nous menons», estime Gérald Darmanin

Interrogé sur le quadrillage du pays par les forces de l’ordre comme réponse à la menace terroriste, Gérald Darmanin a souhaité mettre en avant «le devoir de vigilance de tous les Français, qui peuvent entendre une conversation, repérer des apologies du terrorisme sur les réseaux sociaux», soulignant que chaque Français «peut être une vigie de la société». Et de marteler : «C’est une guerre culturelle que nous menons. La lutte contre l’islam radical se joue à l’école de la République, dans les services publics pour refuser les comportements communautaristes, sur Internet, laboratoire de la haine, dans les associations et les lieux de culte.»

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