Lors d’un rassemblement solidaire ce samedi 26 septembre à Stains en Seine-Saint-Denis, une fresque a été dévoilée par le maire Azzédine Taïbi. Elle représente le visage de Danièle Obono, députée LFI de Paris, victime récente d’attaques racistes comme lui. L’expression “La République c’est aussi nous!” a été peinte en lettres rouges juste à côté.
“Cette fresque conçue par le Collectif’Art marque notre attachement à la République. Nous avons voulu fêter à notre manière les 228 ans de la République. La République, c’est nous, les quartiers populaires”, a commenté Azzédine Taïbi, selon Le Parisien. “Vous êtes l’exemple à suivre”, lui a alors répondu la députée.
Liberté. Égalité. Fraternité.
Un honneur et une fierté.
Merci @AzzedineTAIBI et le collectif ART.
🇫🇷✊🏾 pic.twitter.com/owjnKTPX0v— Députée Obono (@Deputee_Obono) September 26, 2020
présente à l’appel du collectif d’assos et habitants de stains en soutien à @AzzedineTAIBI, qui est victime de menaces et d’injures raciales. Une magnifique fresque à été dévoilée, un symbole, le visage de @Deputee_Obono en Marianne avec écrit « La république c’est nous aussi » pic.twitter.com/zFmFtcqa4Q
— Diangou_Traore (@diangou_traore) September 26, 2020
Heureux et fier d’être aux côtés d’@AzzedineTAIBI et @Deputee_Obono pour dire stop au racisme et aux discriminations. Ici à Stains nous sommes aussi la République ! pic.twitter.com/yoyVpaeJYv
— Amine SAHA (@Amine_Saha) September 26, 2020
Au mois d’août, une “politique fiction” de Valeurs Actuelles sur la députée LFI Danièle Obono, dépeinte en esclave, avait entraîné une vague de condamnations. Dans ce récit de sept pages, la députée “expérimente la responsabilité des Africains dans les horreurs de l’esclavage” au XVIIIe siècle, selon la présentation qu’en fait le magazine. Des dessins de Danièle Obono, collier en fer au cou, accompagnaient ce “roman de l’été”.
“Nous ne céderons rien au racisme et aux fachos”, a promis ce samedi Azzédine Taïbi, devant une centaine de sympathisants.