Le 1 février dernier, une note interne en faveur de la liberté de capturer des images de policier en fonction et de les partager sur les réseaux a été signé. Cette note interne signé par le nouveau directeur de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), Frédéric Dupuch, a suscité de vives réactions de la part des policiers de terrain. En effet, adressées à tous les « chefs de service, le document stipule que :

« l’exercice de leurs missions au quotidien, les policiers sont de plus en plus souvent confrontés à la captation de leur image ou de leurs paroles, et parfois à la diffusion de ces enregistrements dans les médias traditionnels ou sur Internet ».Or, les policiers « ne peuvent faire obstacle à l’enregistrement ou à la diffusion publique d’images ou de paroles à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions ».

La DSPAP précise :

« Par conséquent, les policiers, qu’ils soient en uniforme ou en civil, ne peuvent pas interpeller des journalistes ou des particuliers effectuant des enregistrements dans les lieux publics ou ouverts au public, ni leur retirer leurs appareils ou détruire les prises de vue effectuées. »

La police pourra néanmoins porter plainte en cas de publication diffamatoire ou injurieuse. Notons qu’une exception est faite aux fonctionnaires des services spécialisés de la force d’intervention de la police nationale (FIPN) – constitués par le Raid, la brigade anticommando (BAC) et les groupes d’intervention de la police nationale (GIPN) – et ceux de la lutte contre le terrorisme. Le syndicat de la police demande quant à lui la possibilité aux policiers d’intervenir en cagoule si la situation le nécessite.

Cette liberté donnée aux citoyens permet de relater les faits et prouver la véracité des témoignages en cas de bavure ou mensonge.

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