Arrestations massives
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Les manifestations qui ont secoué plusieurs villes marocaines ont conduit à l’arrestation de 409 personnes, un chiffre qui illustre la fermeté avec laquelle les autorités ont réagi face à un mouvement qui a rapidement échappé au contrôle initial.
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Ces arrestations, survenues dans un contexte de colère sociale grandissante, traduisent la volonté du gouvernement de limiter toute propagation des désordres, même si elles suscitent désormais de nombreuses interrogations sur les libertés publiques.
Violences et affrontements
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Malgré une mobilisation qui avait commencé de manière relativement pacifique, les protestations ont dégénéré en affrontements violents avec les forces de l’ordre, qui avaient été déployées en grand nombre pour encadrer les foules.
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Plus de 260 agents de sécurité ont été blessés lors de ces heurts, un bilan qui reflète la brutalité des échanges et l’intensité d’une crise rarement observée dans les dernières années au Maroc.
Vandalisme dans plusieurs villes
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En parallèle des affrontements, des actes de vandalisme ont été signalés dans plusieurs grandes villes, avec des commerces, des bâtiments publics et du mobilier urbain pris pour cibles.
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Ces destructions, qui aggravent encore le climat de tension, accentuent le sentiment d’inquiétude au sein de la population, déjà éprouvée par la situation politique et sociale.
Appels au dialogue
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Face à cette spirale de violences, les autorités affirment que la situation reste sous contrôle, tout en reconnaissant l’ampleur des défis posés par ces mobilisations.
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Plusieurs organisations de la société civile appellent désormais à un dialogue apaisé, estimant que la violence ne constitue en aucun cas une solution durable aux revendications exprimées par une partie de la population.
