Tour de France - des militants palestiniens se mobilisent contre la participation de l'équipe israélienne

Tour de France – L’équipe Israel Start-Up Nation, sponsorisée par le milliardaire Sylvan Adams, «ambassadeur» autoproclamé de l’Etat hébreu, participe à son premier Tour de France. Déclenchant les critiques de militants pro-palestiniens sur le bord des routes.

 

L’équipe Israel Start-Up Nation, qui fait ses débuts sur le Tour de France, fait l’objet d’une contestation politique sur presque chaque étape de la part de militants pro-palestiniens. Le conflit au Proche-Orient s’invite ainsi sur un événement sportif et médiatique souvent propice aux revendications sociales, mais peu habitué au ciblage d’une équipe pour des raisons politiques. Les critiques ont débuté avant-même le départ de Nice le 29 août, indique La Libre.

Tous les jours, sans relâche, dans toutes les villes françaises où passe le Tour de France,  les militants pro-palestiniens donnent de la voix, scandent des slogans, arborent des affiches ou des drapeaux palestiniens, pour dénoncer ce qu’ils jugent être « le blanchissement par le sport de l’apartheid israélien ».

La cause de leur mécontentement ? La présence d’Israël Start-Up Nation, l’équipe cycliste israélienne, propriétaire du milliardaire israélo-canadien Sylvan Adams et soutenue par le ministère du tourisme israélien, précise Le Courrier de l’Atlas.

« On a la sensation que les médias et en particulier France Télévisions qui retransmet pourtant l’intégralité du Tour de France, font exprès de nous ignorer. Difficile de ne pas nous voir : il y a des mobilisations sur absolument toutes les étapes », dénonce Monira Mouhoun une des coordinatrice de la campagne BDS France, un mouvement de boycott qui s’oppose à l’occupation israélienne en Palestine.Et pourtant, malgré leurs nombreux efforts, leur mobilisation reste « invisible », du moins sur nos écrans de télévision.

Invitée pour la première fois sur le Tour, et au-delà des ambitions sportives, l’équipe Israël Start-Up Nation sert surtout d’objet diplomatique pour Israël. Redorer l’image d’un pays, accusé régulièrement de ne pas respecter le droit international. En 2017, un rapport de l’ONU accusait même Israël de « soumettre les Palestiniens à un régime d’apartheid ».

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