La Tunisie lance une enquête après la participation non-autorisée d’un joueur israélien à une compétition de tennis

Le président tunisien Kais Saied a affirmé mercredi « la position de base de la Tunisie rejetant la normalisation des relations avec Israël, sous quelque forme que ce soit », appelant au lancement d’une enquête sur la participation d’un joueur franco-israélien à un tournoi international de tennis dans la capitale Tunis.

Le joueur israélien, Aaron Cohen, participe depuis dimanche à un tournoi international de tennis organisé en Tunisie, ont rapporté les médias locaux.

Selon un communiqué, le président Saied a rencontré la ministre de la Jeunesse et des Sports, Sonia ben Sheikh, et « a discuté des questions liées à la jeunesse et aux sports, en particulier, la participation d’un joueur de tennis à double nationalité, entré en Tunisie avec un passeport français, mais a joué ses matchs avec une licence israélienne. « 

Le secrétaire général du Parti républicain tunisien, Essam Chebbi, a appelé mercredi le président Saied à ouvrir une enquête sur la participation du joueur israélien au tournoi international organisé en Tunisie.

Chebbi a posté sur sa page Facebook s’adressant à Saied: «Je vous demande de lancer une initiative urgente, en coopération avec le gouvernement intérimaire et les organismes sportifs spécialisés, pour ouvrir une enquête sur l’autorisation d’un joueur, qui possède la nationalité israélienne, de participer à trois matchs, dans le cadre d’un tournoi international organisé par la Tunisie. »

Il a ajouté que cette participation intervient «à un moment où la question palestinienne est exposée à la conspiration la plus dangereuse depuis la Déclaration Balfour, à travers le soi-disant accord du siècle, qui est basé en partie sur la normalisation arabe avec l’ennemi sioniste».

Cela est intervenu après que le président américain Donald Trump a annoncé mardi les principales lignes directrices de son plan pour annuler la cause palestinienne, connue sous le nom de « Deal of the Century », qui comprend la création d’un «État palestinien connecté» sous la forme d’un archipel relié par des ponts et tunnels sans aéroport ni port maritime; tandis que sa capitale est composée d’une de «partie de Jérusalem-Est», au lieu de Jérusalem occupée, qui sera la capitale unifiée d’Israël, selon le plan.

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