Depuis quelques jours, le premier ministre Edouard Philippe nous explique qu’il faut limiter la vitesse des routes secondaires à 80 km/h pour une question de sécurité. Une décision qui semble à priori légitime surtout qu’il est question de diminuer drastiquement les accidents de la route.

Après nous avoir démontré tout le bien fondé de cette mesure, l’ancien maire du Havre s’est rappelé qu’en 2015 il n’était pas question de limitation de vitesse après avoir été flashé à plus de 150 km/h sur l’A13.

En octobre 2015 notre grand donneur de leçon a été pris en flagrant délit par une patrouille pour excès de vitesse à bord de son véhicule. Le membre des Républicains a été flashé à 155 km/h au lieu de 110 km/h sur une portion de l’autoroute A13 en direction de Paris. Le premier ministre a écopé d’une suspension de permis de trois jours et il a perdu quatre points sur son papier rose sans oublier de payer une forte amende.
Sachant pertinemment que son passé sera passé à la loupe par les médias, Edouard Philippe a pris les devants en publiant un communiqué où il avoue en détail ses déboires de route. Il a confessé avoir commis une infraction en se rendant à Paris pour un motif familial. Un mea-culpa tardif qui permet de devancer la polémique qui pourrait sous peu pointer le bout de son nez.

Il semblerait que le premier ministre ne suive pas toujours ses propres conseils

Cette infraction est regrettable (…) Si je choisis de la rendre publique, c’est que nos concitoyens attendent légitimement de leurs élus l’exemplarité […]

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