Le scandale Weinstein a ouvert la boîte de pandore, des milliers de femmes ont avoué avoir été un jour victimes d’abus ou de harcèlements sexuels. Parti des Etats-Unis, le hashtag #Balancetonporc a mis en difficulté nombre de personnalités, dénoncées comme prédateurs sexuels.
Cette hystérie collective a donné lieu à toutes sortes d’accusations, certaines fondées et d’autres beaucoup moins. Au point où un collectif de 100 femmes, dont l’actrice Catherine Deneuve dénonce aujourd’hui le «puritanisme» déclenché par cette affaire.

L’élue LR, Nadine Morano qui ne perd jamais une occasion de prendre la parole par peur d’être reléguée aux oubliettes, revendique elle aussi le droit d’être «opportunée» si « ça peut déboucher sur de belles histoires »

Au regard de mon grand âge, j’ai eu droit à tout : j’ai eu droit à la drague romantique, j’ai eu droit à des blagues lourdingues, j’ai eu droit à être opportunée. J’ai eu droit à des agressions, pas jusqu’au niveau où il faudrait aller déposer plainte puisque j’ai remis la personne à sa place mais j’ai été, oui, opportunée mais d’une manière telle que, à un moment, ça peut aussi engendrer des belles histoires

Puis l’eurodéputée se rappelle soudain qu’on ne dit pas «opportuné» mais importuné, ah la langue de Voltaire et ses mystères !!

Vous pouvez très bien être importunée (oui, oui c’est bien comme ça que l’on dit ndlr) par quelqu’un de manière répétitive. Au final vous pouvez aller prendre un café avec et puis hop, une histoire commence. Donc toutes les situations sont différentes, toutes les personnes sont différentes. À la clé, au final, c’est le consentement la clé

Nadine Morano est convaincue que l’on ne mélange pas les torchons et les serviettes, sinon on finit vieille fille.

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