Sur le plateau de Cnews, l’éditorialiste Eric Zemmour s’en est pris à la proposition d’Emmanuel Macron d’honorer 300 personnalités noires et maghrébines ayant œuvré pour la France.

 

Ainsi, Eric Zemmour a expliqué :

« Si j’avais été là (lors de l’interview organisée par le magazine en ligne Brut), je lui aurais demandé pourquoi il n’ pas pris une liste de 300 italiens, de 300 espagnols, de 300 russes, de 300 portugais… Ils ont vendu du beurre aux allemands eux ? »

Et Eric Zemmour de continuer :

« Quoi ? Ils n’ont pas le droit eux ? Ils ne crient pas assez fort, ils ne tapent pas assez fort, ils ne frappent pas assez sur les policiers ? Qu’est-ce qu’ils ont fait pour ne pas être reconnus eux à leur juste valeur ? Est-ce qu’ils ont demandé ça eux lorsqu’ils étaient immigrés ou enfants d’immigrés ? »

Pour rappel, ces déclarations d’Eric Zemmour font suite à l’interview que le président de la République Emmanuel Macron a accordée au média en ligne Brut. Lors de cette entrevue filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron a expliqué vouloir honorer la mémoire de 300 personnalités issues des minorités noires et maghrébines.

Il a expliqué vouloir ériger des monuments ou donner des noms à certaines rues. Et ce, en l’honneur de personnalités noires ou arabes ayant œuvré pour la France.

Ainsi, le président Emmanuel Macron a invité tous les français, aussi bien les simples citoyens que les professeurs et les intellectuels, à soumettre au gouvernement des noms de personnalités issues des minorités. Ces propositions peuvent être présentées jusqu’au mois de mars 2021.

Emmanuel Macron a expliqué :

 «J’aimerais qu’il y ait une forme d’appel à la contribution collective. Et qu’on ait 300 à 500 noms et qu’on ait ce catalogue d’ici à mars et qu’on en fasse des noms, des statues. Notre histoire est la conjugaison de toutes ces histoires.»

Ainsi, pour honorer la mémoire de certaines de ces personnes, des statues, des monuments seraient érigés. Et des rues seraient rebaptisées.

Cette déclaration du président français Emmanuel Macron intervient dans une logique de revoir l’histoire. D’ailleurs, l’historien Benjamin Stora doit lui présenter un rapport concernant la guerre d’Algérie.

Et le président d’ajouter :

 «Il y a toute une part de notre histoire collective qui n’est pas représentée. Il y a toute une part de notre histoire qui parle à notre jeunesse qui est noire, venant d’Afrique ou ultra-marine ou maghrébine et qui a ses héros.»

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