
Dans une déclaration publiée dimanche, Jeremy Ben-Ami a affirmé avoir été « convaincu de manière rationnelle » par des arguments juridiques et académiques, et qu’il ne pouvait plus s’opposer à ceux qui utilisent le terme pour décrire la guerre en cours.
Ce revirement marque un changement significatif parmi les voix libérales pro-« Israël » aux États-Unis, alors que la pression s’intensifie face aux crimes commis dans la bande de Gaza.
Jeremy Ben-Ami a déclaré que, bien qu’il soit peu probable qu’il utilise lui-même le mot « génocide », il ne contestera plus son emploi, car il ne souhaite pas défendre « l’indéfendable ».
Dans une lettre d’information envoyée le jour de la fête juive de Tisha B’Av, il a cité des actes tels que le refus de nourriture et de biens de première nécessité aux civils, les tirs sur ceux qui cherchent de l’aide, la destruction des infrastructures de Gaza et le déplacement forcé de la population comme des indicateurs clés.
« J’ai… été convaincu de manière rationnelle, par des arguments juridiques et académiques, que les tribunaux internationaux concluront un jour qu’“Israël” a violé la Convention sur le génocide », a écrit Jeremy Ben-Ami.
Ce changement de position intervient alors que les critiques internationales se multiplient face à la crise humanitaire provoquée par « Israël » à Gaza. Jeremy Ben-Ami avait auparavant nié l’accusation de génocide lors d’un débat en podcast avec le journaliste Mehdi Hasan.
Cependant, les images de Palestiniens émaciés et les rapports sur la famine généralisée ont contribué à faire évoluer sa position.
Malgré les preuves croissantes montrant que les forces d’occupation israéliennes y compris des mercenaires américains tirent sur les Palestiniens à proximité des points de distribution d’aide, « Israël » continue de nier viser des civils ou provoquer la famine.



























