
Pour la première fois depuis la réception du plan de paix de Donald Trump, Hamas a fait connaître sa position. Le mouvement palestinien étudie la proposition avec attention. D’autres factions, cependant, ont déjà rejeté l’initiative. Cette guerre, commencée le 7 octobre 2023 avec l’opération Al-Aqsa Flood menée par les Brigades Al-Qassam contre Tel Aviv, continue de peser lourdement sur la région.
Le 30 septembre, Trump a donné à Hamas “trois ou quatre jours” pour répondre au plan. Ce plan a été présenté avec le soutien du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Il vise à mettre fin au conflit tout en ouvrant la voie à un cessez-le-feu et à un accord politique.
Pour Hamas, la situation est complexe. Un responsable palestinien explique : « Accepter le plan serait un désastre, et le rejeter aussi. Il reflète la vision de Netanyahu et de Trump, pas celle des Palestiniens. » Le mouvement souhaite modifier certaines mesures, comme le désarmement et l’expulsion des cadres de Hamas et d’autres factions.
À l’intérieur du mouvement, deux courants s’affrontent. Le premier soutient l’acceptation du plan et un cessez-le-feu immédiat. Ils comptent sur des médiateurs pour assurer sa mise en œuvre par Israël. Le second reste méfiant et refuse toute disposition sur le désarmement. Ils rejettent également l’expulsion des citoyens palestiniens à l’étranger.
Alors que le monde attend la décision finale, Hamas continue de peser le pour et le contre. Le mouvement est conscient que chaque choix aura des conséquences lourdes pour Gaza et pour l’ensemble de la région.


























