De la fumée s'élève dans le ciel à la suite d'une frappe militaire israélienne dans le nord de la bande de Gaza, vue depuis le sud d'Israël, le lundi 6 octobre 2025.

Une porte-parole du gouvernement israélien a affirmé dimanche qu’il n’existe actuellement aucun cessez-le-feu à Gaza. Elle a qualifié la situation de « simple pause temporaire » dans certaines frappes aériennes. Selon elle, l’armée israélienne conserve « la pleine capacité d’agir » dans l’enclave pour des « raisons défensives », rapporte Asharq News.

Cette déclaration intervient alors que des discussions indirectes entre Israël et le Hamas doivent s’ouvrir ce lundi à Charm el-Cheikh, en Égypte. Ces pourparlers seront supervisés par les États-Unis, l’Égypte et le Qatar. Ce sont les principaux médiateurs depuis le début du conflit.

Des négociations centrées sur les échanges de prisonniers

L’un des points centraux de cette nouvelle phase diplomatique concerne un possible échange de prisonniers. Le Hamas a récemment accepté le principe d’une proposition américaine. Cette proposition est présentée par le président Donald Trump. Elle ouvrirait la voie à un accord en plusieurs étapes.

Selon les premiers éléments du plan, la première phase prévoirait :

  • la libération de tous les détenus israéliens, qu’ils soient vivants ou morts,

  • en échange de 250 prisonniers palestiniens condamnés à perpétuité,

  • ainsi que 1 700 détenus supplémentaires arrêtés à Gaza pendant la guerre, sans lien direct avec l’attaque du 7 octobre 2023.

Ces négociations, attendues depuis plusieurs semaines, pourraient marquer un tournant décisif dans les efforts internationaux visant à réduire l’intensité des combats à Gaza, alors que la situation humanitaire reste dramatique et que la méfiance entre les deux parties demeure profonde.

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