
La pression s’intensifie sur Israël pour qu’il ouvre davantage les points d’accès à l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, alors que le cessez-le-feu tient encore difficilement. Mardi, les autorités israéliennes ont informé l’ONU qu’elles n’autoriseraient que la moitié des 600 camions quotidiens prévus par l’accord de trêve.
Israël accuse le Hamas de ralentir le processus de restitution des corps des otages décédés, une clause centrale du cessez-le-feu. Mardi soir, le mouvement palestinien a remis quatre nouveaux corps. Selon Israël, trois d’entre eux ont été identifiés, mais le quatrième ne correspond à aucun otage connu.
Des corps palestiniens rendus dans des conditions choquantes
Israël a rendu les corps de 45 Palestiniens tués ces derniers mois, cependant:
- Certains avaient les mains et les pieds attachés.
- D’autres étaient aveuglés.
- Plusieurs présentaient des blessures par balle.
- Certains corps semblaient avoir été écrasés par des chars.
- L’hôpital Nasser parle de signes de torture et d’exécutions sommaires.
Nouvelles tensions autour du plan Trump
Alors que la situation humanitaire reste critique, les négociations pour la deuxième phase du “plan Trump” ont débuté. Ce plan en vingt points vise à imposer une nouvelle feuille de route sécuritaire dans la région. Lors d’une conférence de presse, Donald Trump a menacé d’intervenir directement si le Hamas ne procédait pas à son désarmement :
“Nous voulons qu’ils se désarment. Et s’ils ne le font pas, nous les désarmerons nous-mêmes, rapidement et, peut-être, violemment,” a-t-il déclaré.
Ces propos ont immédiatement suscité de vives réactions au Moyen-Orient, où beaucoup y voient une nouvelle escalade verbale dans un contexte déjà explosif.
Un territoire truffé d’explosifs et une aide toujours insuffisante
- L’ONG Handicap International tire la sonnette d’alarme :
– Israël aurait largué plus de 70 000 tonnes d’explosifs sur Gaza en deux ans.
– Des milliers de bombes non explosées menacent encore les civils. - Les habitants reviennent dans leurs quartiers détruits, au péril de leur vie.
- Les hôpitaux sont débordés.
- Les familles fouillent les décombres à la recherche de nourriture et de proches.
- L’ONU et plusieurs ONG demandent une ouverture totale des points de passage pour éviter une catastrophe humanitaire.


























