Des dizaines de personnes accusées de soutien présumé au groupe interdit Palestine Action ont comparu mercredi devant le tribunal de première instance de Westminster à Londres, lors de la première des deux journées d'audiences préliminaires.

À Westminster Magistrates’ Court, plusieurs personnes comparaissent pour avoir affiché des pancartes « I oppose genocide, I support Palestine Action ». Elles risquent jusqu’à 6 mois de prison.

Nombre de cas et premières audiences

Plus de 2 100 personnes pourraient être poursuivies. Jeudi, 28 cas individuels ont été entendus lors de la première journée d’audience. 
Parmi les accusés, beaucoup sont des retraités. L’une des personnes à la barre est une prêtresse de 83 ans, Sue Parfitt.

Plaidoyers et droits invocations

Tous les accusés présents ont plaidé non coupables, invoquant le droit à la liberté d’expression et de manifestation. Beaucoup n’ont pas d’avocat. 
Certains dénoncent que les délais sont trop courts pour organiser une défense équitable, avec des témoins experts.

Enjeux judiciaires & calendrier

Le procureur indique que jusqu’à 400 procès pourraient commencer en mars prochain. Mais ils pourraient être reportés si la loi sur la proscription de Palestine Action est annulée. 
Le juge a rejeté une demande d’appel de la part d’une accusée de 72 ans souhaitant un délai supplémentaire pour se préparer.

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