
Le Premier ministre canadien Mark Carney a affirmé que le Canada respectera le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) visant Benjamin Netanyahu. Il a précisé que, si Benjamin Netanyahu se rendait au Canada, les autorités exécuteraient le mandat conformément aux obligations internationales du pays.
Contexte : mandats de la CPI
La CPI a délivré des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant, pour des accusations liées à des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité pendant le conflit à Gaza. Le Canada est signataire du Statut de Rome et est donc tenu, en droit, de donner effet aux mandats émis par la Cour.
Les mots du Premier ministre
Dans une brève déclaration, Mark Carney a insisté sur le respect du droit international et du principe de responsabilité. Il a rappelé que le gouvernement « traitera le mandat de la CPI comme tout ordre judiciaire international contraignant ».
Implications diplomatiques
L’application stricte d’un mandat d’arrêt contre un chef de gouvernement étranger pourrait provoquer des tensions diplomatiques importantes entre Ottawa et Tel-Aviv. Les conséquences exactes dépendront des déplacements officiels de Benjamin Netanyahu et de la réaction d’Israël et de ses alliés.
Pourquoi cela compte
L’annonce montre la volonté affichée du Canada d’aligner sa politique sur ses obligations internationales. Pour les partisans de la justice internationale, l’exécution d’un mandat de la CPI sur un dirigeant en exercice représente un signal fort en faveur de la responsabilité juridique.
Conclusion
Ottawa a clairement indiqué qu’il respecterait un mandat d’arrêt de la CPI contre Benjamin Netanyahu si ce dernier se présentait au Canada. Cette position place le gouvernement canadien au cœur d’un dilemme diplomatique majeur entre respect du droit international et gestion des relations bilatérales.



























