
Le gouvernement allemand a refusé l’offre de la ville de Hanovre (Hanover) d’accueillir jusqu’à 20 enfants blessés et traumatisés de la bande de Gaza, selon des médias.
« Cette réponse est décevante et incompréhensible », a déclaré le maire de Hanovre Belit Onay, lui-même issu d’une famille d’immigrants turcs.
Motifs et justification de Berlin
Une lettre du ministère fédéral de l’Intérieur mentionne que, malgré les récents progrès vers un cessez-le-feu, la situation à Gaza reste « très confuse et imprévisible ». Le document souligne que l’extraction et l’accueil médical de ces enfants exigent un cadre complexe : vérification d’identité, accompagnateurs, évaluation de sécurité, retour possible.
Le gouvernement affirme qu’il est « plus avantageux » de soutenir les soins «localement» dans la région plutôt que d’importer des patients.
Critiques et réactions locales
Le président régional de Hanovre, Steffen Krach, a estimé que « ne pas fournir cette aide, au minimum pour ceux qui en ont le plus besoin à savoir les enfants est cruel ».
Plusieurs villes allemandes notamment Bremen, Düsseldorf, Leipzig, Bonn, Frankfurt et Kiel s’étaient proposées pour accueillir des enfants de Gaza.
Enjeux humanitaires
Cette décision alimente le débat sur la responsabilité humanitaire des pays européens vis-à-vis de Gaza. Elle pose des questions fortes :
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jusqu’où doit aller l’aide transfrontalière pour les enfants blessés dans un conflit ?
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quelles sont les limites sécuritaires, logistiques ou politiques à l’accueil de civils provenant de zones de guerre ?
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comment équilibrer l’aide directe dans le pays d’origine avec l’accueil à l’étranger ?


























