Les factions palestiniennes se sont réunies lundi 27 octobre, au Caire, pour discuter du maintien du cessez-le-feu à Gaza et de l’avenir politique du territoire. Sous la médiation de l’Égypte, ces discussions visent à relancer le dialogue national. Elles cherchent également à unifier les rangs palestiniens autour d’une stratégie commune.
Les participants ont réaffirmé leur engagement à appliquer les termes du cessez-le-feu, notamment le retrait de l’armée israélienne. Ils ont aussi discuté de la réouverture des points de passage,dont Rafah, et de la reprise de l’aide humanitaire. Ils ont insisté sur le lancement d’un plan de reconstruction complet, afin de rétablir une vie normale pour les habitants de Gaza.
Vers une administration palestinienne de transition
Afin de dépasser les divisions internes, les factions ont convenu de confier la gestion de Gaza à un comité administratif palestinien provisoire. En parallèle, une commission internationale supervisera le financement. Elle s’occupera également de la reconstruction du territoire. Ces mesures visent à restaurer la cohésion institutionnelle et à préparer le retour d’une gouvernance pleinement palestinienne.
Cependant, ces efforts se heurtent aux violations répétées du cessez-le-feu par l’armée israélienne. Les attaques en cours dans le nord et le sud de Gaza compromettent la trêve. Elles entravent également la distribution de l’aide. Les responsables palestiniens exigent désormais des garanties concrètes pour éviter toute reprise des hostilités.
Les inquiétudes autour du centre américano-israélien
Dans le même temps, Washington a créé un Centre de coordination civilo-militaire (CMC) pour, selon ses dires, assurer la transition vers une stabilité durable à Gaza. Ce centre, soutenu par Israël, soulève toutefois la méfiance. De nombreux observateurs y voient un instrument de contrôle, plutôt qu’un mécanisme humanitaire.
Les dirigeants palestiniens rejettent toute structure imposée de l’extérieur. Ils affirment que seule une gestion purement palestinienne peut garantir la souveraineté et répondre aux besoins de la population. Pour eux, Gaza doit relever d’institutions locales, sous l’égide de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Cela est nécessaire afin d’assurer la reconstruction et la stabilité.
Les factions refusent toute exigence de désarmement de la résistance. Selon elles, sans moyens de défense, Israël pourrait facilement réimposer son occupation. Le consensus autour d’une administration palestinienne unifiée représente donc un acte de souveraineté. C’est aussi un rempart contre toute tentative de domination extérieure.






























