Une puissante explosion a frappé lundi soir les abords du Fort Rouge, à New Delhi. Le bilan s’élève à au moins douze morts et plusieurs blessés graves. L’incident a eu lieu dans le vieux quartier de la capitale, non loin du site historique où le Premier ministre prononce chaque année son discours de l’Indépendance. Les autorités n’ont pas encore déterminé la cause exacte de la déflagration. Cependant, plusieurs médias ont rapidement évoqué une possible attaque terroriste, provoquant un vif débat public.
Des organisations musulmanes appellent à l’unité et à la prudence
Face à l’émotion nationale, la Jamaat-e-Islami Hind (JIH) a appelé à l’unité et au refus des amalgames. Son président, Syed Sadatullah Husaini, a dénoncé les accusations hâtives visant la communauté musulmane. Il a exigé une enquête transparente et rigoureuse pour identifier les responsables. La JIH a aussi critiqué les médias et réseaux sociaux qui diffusent des informations non vérifiées. Selon l’organisation, ces comportements alimentent la peur et fragilisent la cohésion du pays.
Un appel à une enquête impartiale et à la solidarité nationale
Le Conseil musulman indien de la loi personnelle (AIMPLB) a réagi dans le même sens. Son président, Maulana Khalid Saifullah Rahmani, a exprimé sa vive inquiétude face aux failles sécuritaires révélées par cet événement. Il a affirmé que la lutte contre le terrorisme exige justice et non stigmatisation. Le dirigeant religieux a aussi présenté ses condoléances aux familles endeuillées et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Tous appellent les autorités à protéger les citoyens sans distinction et à préserver l’unité nationale, alors que le pays reste sous le choc de cet attentat.



























