Le 4 novembre 2025, Zohran Mamdani a remporté l’élection à la mairie de New York City, devenant le premier maire musulman et le plus jeune depuis 1892.
Sa victoire n’est pas qu’un fait divers local elle est perçue internationalement comme un séisme politique.
Ce succès questionne l’« orthodoxie pro-Israël » longtemps dominante dans la politique et l’opinion publique américaine.
Pourquoi sa victoire est symbolique
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Un profil atypique gagnant — Mamdani, d’origine immigrée, prône un programme axé sur le logement abordable, les transports gratuits, la justice sociale, mais aussi une posture franche sur les droits des Palestiniens.
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Un rejet de la pression pro-Israël — Pendant sa campagne, il a critiqué la guerre à Gaza, dénoncé les violations des droits humains, soutenu le mouvement de boycott économique, culturel et académique (BDS) contre Israël, et remis en question ce qu’il considère comme l’impunité israélienne.
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Un électorat diversifié et mobilisé — Sa coalition a rassemblé jeunes, immigrés, communautés marginalisées et justice sociale, montrant que les enjeux socio-économiques et les principes de solidarité peuvent transcender le débat israélo-palestinien traditionnel.
Réactions : supporters, critiques et craintes
Soutiens enthousiastes
Pour une partie de la population musulmans, communautés progressistes, jeunes la victoire de Mamdani est un symbole d’espoir : il incarne le souhait d’une politique plus juste, inclusive, et alignée sur les droits humains.
Certains y voient le début d’un glissement politique aux États-Unis, où les questions de justice sociale et de solidarité internationale (y compris envers la Palestine) pourraient gagner en légitimité.
Alarmes, polémiques et peur
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Dans certains milieux notamment pro-Israël la victoire suscite “la peur d’un cauchemar” des responsables israéliens ont dénoncé l’élection comme un “danger” pour les Juifs de New York, évoquant un soutien à des positions “anti-État juif”.
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Des critiques internes estiment que la campagne de Mamdani s’est construite sur des slogans controversés, notamment des références à des expressions comme Globalize the Intifada, perçues par certains comme une incitation à la violence, même si Mamdani affirme n’avoir jamais prononcé ces mots.
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Des inquiétudes pèsent sur la cohabitation entre la communauté juive new-yorkaise nombreuse et historiquement influente et un maire perçu comme hostile à certaines politiques israéliennes.
