L’agence de presse Shehab a annoncé, ce vendredi, que le directeur des chaînes sportives saoudiennes, Ghanim Al-Qahtani, a interdit à la journaliste palestinienne, Razan Malash, d’apparaître de nouveau sur ses chaînes après son tweet de solidarité avec le Yémen.

Une solidarité qui ne passe pas

L’interdiction fait suite à la controverse sur ce tweet dans les médias sociaux. Les partisans de l’Arabie saoudite reprochant à cet élan  de solidarité d’être, de par trop, injurieux envers le Royaume qui l’accueillait.

Razan Malash, qui est correspondante sportive en Espagne, a tweeté :

Les combattants saoudiens ne frappent que le Yémen, pas Israël.

Vieux tweets de la journaliste Palestinienne déterrés

Al-Qahtani a confirmé qu’elle ne travaille pas directement avec ses chaînes sportives, mais par l’intermédiaire d’une société sous-traitante.

Les internautes saoudiens se sont fait un plaisir, via les médias sociaux, de récupérer de vieux tweets de la journaliste palestinienne, dans lesquels elle accusait l’Arabie saoudite d’être responsable de l’existence de Daesh et de les renvoyer sur le net.

L’oppression médiatique

Razan Malash n’est pas la première journaliste à subir ce genre d’oppression médiatique. En 2018, la chaîne saoudienne MBC a licencié la journaliste Ola Al-Fares, après sa critique sur la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par le président américain Donald Trump.

Elle avait tweeté :

Trump n’a pas choisi le moment absurdement… Ce soir, nous le condamnons et demain nous l’accueillons.

Idem et même cheminement que pour Malash, ce tweet a déclenché lui aussi une controverse sur les médias sociaux, les utilisateurs saoudiens affirmant qu’elle dénigrait le royaume, ce qui a entraîné son licenciement.

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