Selon M6, la joueuse du PSG Kheira Hamraoui – agressée début novembre – a dit aux enquêteurs qu’Aminata Diallo avait proféré des menaces contre elle auprès de son garde du corps.
Kheira Hamraoui, milieu de terrain du PSG, a révélé ce lundi au cours de son audition, que sa coéquipièrre Aminata Diallo aurait proféré des menaces à l’encontre de son garde du corps lors d’un entraînement fin novembre à Bougival, soit quelques semaines après son agression à la barre de fer.
Dans l’enquête sur la violente agression subie par Kheira Hamraoui au soir du 4 novembre près de Paris, les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles ont découvert, dans le téléphone de la victime, une puce au nom d’Eric Abidal. Selon le communiqué de l’avocat d’Hayet Abidal, c’est à la suite de cette information qu’Eric Abidal aurait « avoué » à son épouse sa relation avec Kheira Hamraoui. Interrogé par l’AFP, l’avocat de l’ancien joueur, Olivier Martin, a affirmé qu’il ne ferait « aucun commentaire à ce stade ».
Des « menaces claires » lors d’un entraînement à Bougival
Un mois environ après la violente agression de Kheira Hamraoui, le PSG a organisé ce jeudi une réunion entre cette dernière et Aminata Diallo, qui avait été placée en garde à vue au début de l’enquête, avant d’être relâchée sans qu’aucune charge ne soit retenue contre elle.
Hamraoui aurait ainsi affirmé que Diallo aurait fait des menaces à son encontre auprès d’un garde du corps, lors d’un entraînement à Bougival, le QG de l’équipe féminine du PSG.
Aminata Diallo dément « formellement »
De son côté, et au travers d’un communiqué, l’avocat d’Aminata Diallo a officiellement démenti la nouvelle accusation proférée à l’encontre de sa cliente. Maître Battikh a ainsi indiqué qu’Aminata Diallo « conteste formellement cette information fausse et diffamatoire« , rappelant que la joueuse parisienne était « à ce jour totalement mise hors de cause dans ce dossier« . Il a lui aussi confirmé que sa cliente « n’a jamais eu de garde du corps, qu’il soit personnel ou mis à disposition par le PSG » . Pour l’avocat, sa cliente « a suffisamment subi l’opprobre des médias de façon injustifiée et irrationnelle. Cette campagne doit cesser ». A ce rythme, les enquêteurs ne devraient pas tarder à faire ce qu’il faut afin démêler le vrai du faux dans ce nouveau chapitre de l’affaire Hamraoui.
