En plein hiver, le sujet qui semble intéressé la sphère politique est… le Burkini. Agacé de ce « sujet absurde et du débat pourri », le député de la France Insoumise David Guiraud a recadré fermement une journaliste politique.

 

« Ce débat il existe sur ce plateau mais dans ma vie je n’en ai jamais vu un. » affirme David Guiraud, avant t’interroger les autres intervenants « Vous en avez déjà vu un ? ».

« Mais bien sur ! » répond Laurence Saillet. « Il y en a plein ! Mais sortez de chez vous ! J’ai vu des burkinis sur des plages Monsieur. »

Agacé, le député rétorque « Arrêtez de me jouer de la flûte ! Vous êtes en plein mensonge. Madame, je ne vous crois pas une seconde quand vous dites que vous avez vu plein de femmes en burkini. »

Valérie Pécresse contre le burkini

Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, est en bataille juridique avec le CCIF , par rapport au burkini depuis octobre 2019. Ainsi, le 22 décembre dernier, la base de loisirs de Jablines-Annet (Seine-et-Marne), propriété de la région Île-de-France, a reçu une saisine du défenseur des droits basée sur une plainte du CCIF qui proteste le règlement des lieux interdisant le port du burkini et le considérant comme discriminatoire comme le rapporte Le Point.

« Tout le monde doit porter la même tenue » clame la présidente de la région, puis de poursuivre, « Nous avons été alertés sur le fait que des mamans se baignaient habillées dans les petits bains avec leurs enfants, explique Valérie Pécresse. Nous avons, alors, rappelé les règles d’hygiène, qui s’appliquent à tous. Tout le monde doit porter la même tenue : un maillot de bain, d’ailleurs le topless est aussi interdit. Mais ensuite, très vite nous avons été confrontés à un certain nombre de personnes venant en burkini pour se baigner. »

Valérie Pécresse rappelle que le l’affichage du burkini dans une période qui suivait les attentats de Nice provoquant de ce fait un malaise. « Certains baigneurs ont vécu l’affichage du burkini comme une forme de provocation religieuse, précise-t-elle. D’ailleurs, il n’y a aucun doute que ces actions étaient téléguidées et orchestrées par des islamistes puisque la plainte a été portée par le CCIF. Je m’étonne d’ailleurs que le défenseur des droits relaie aujourd’hui les réclamations d’une association dont le gouvernement a prononcé la dissolution. »

La présidente de la région se considère dans son droit et considère cette saisine déplacée. « Ils ont perdu le sens des réalités et inversent le raisonnement. Ils nous demandent d’adapter le règlement des bases de loisirs à une religion en particulier. Ils doivent absolument réexaminer le bien-fondé de cette requête entreprise, je le rappelle, par une organisation, aujourd’hui, dissoute. »

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