Le Maroc prêt à mettre fin à la normalisation avec Israël 

Le Maroc se dit prêt à réexaminer l’ouverture du canal diplomatique et mettre fin à la normalisation si Israël continuait à agir contre les Palestiniens.

Dans un communiqué, le roi du Maroc a fait savoir que la signature de l’accord de normalisation avec Israël « n’est pas un chèque en blanc » et qu’il est toujours possible de le réexaminer si les autres parties ne respectent pas la sainteté et l’islamité de Jérusalem, indique le journal arabophone al-Akhbar.

 

Escalade de violences des forces d’occupation israéliennes

Des milliers de Palestiniens font barrage à l’entrée à l’armée d’occupation israélienne et prêtent serment pour protéger la mosquée Al-Aqsa, la première Qibla des musulmans et troisième lieu Saint de l’Islam.

 

Le Croissant-Rouge palestinien a déclaré que plus de 275 Palestiniens avaient été blessés dans les violences perpétrées par l’armée d’occupation israélienne et qu’au moins 205 d’entre eux avaient été emmenés dans des hôpitaux. Plusieurs Palestiniens étaient dans un état critique et la police a déclaré que 12 policiers avaient été blessés.

Al-Aqsa, le troisième site le plus sacré de l’Islam, a été un foyer de violence à Jérusalem tout au long du mois sacré musulman du Ramadan. Les affrontements ont soulevé des préoccupations internationales.

Les tensions étaient particulièrement vives alors qu’Israël célébrait le «Jour de Jérusalem», sa célébration annuelle de la prise de Jérusalem-Est et de la vieille ville fortifiée qui abrite des lieux saints musulmans, juifs et chrétiens.

Dans un effort pour améliorer la situation, la police israélienne a déclaré qu’elle avait interdit aux groupes juifs de se rendre le jour de Jérusalem sur la place sainte qui abrite al-Aqsa, et que les juifs vénèrent comme le site de temples bibliques juifs.

La police envisageait également de rediriger une marche traditionnelle du Jour de Jérusalem au cours de laquelle des milliers de jeunes juifs brandissant le drapeau israélien marchent à travers la porte de Damas de la vieille ville et le quartier musulman.

La police a tiré des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc sur des centaines de Palestiniens sur l’esplanade des mosquées, selon des témoins.

 

 

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