Invitée sur Radio J face à Frédéric Haziza, la ministre déléguée à la Citoyenneté a assuré que le «libertinage» n’était pas concerné par le durcissement des dispositions contre la polygamie prévues dans la loi sur les séparatismes.

 

La France, «pays du libertinage» «Il y a toujours des gens pour dire : « oh la la, vous voulez interdire l’infidélité […] vous allez interdire les plans à trois » […] Je vais rassurer tout le monde, on ne va pas interdire les plans à trois, on ne va pas interdire l’infidélité, on ne va pas interdire le polyamour», a précisé la ministre. 

«Il y a une liberté amoureuse, une liberté sentimentale, une liberté sexuelle, la France pays du libertinage, etc. Mais la polygamie c’est autre-chose. Pourquoi ? Parce qu’on contracte un mariage, on a le droit à un certains nombre de droits de la famille, héritage, filiation […] La situation de polygamie appauvrit les droits de nombreuses femmes qui parfois ne sont même pas au courant qu’elles sont en situation illégale», a précisé la ministre.

Contrôle des mariages

Alors que le gouvernement a présenté ce mercredi son projet de loi « confortant les principes républicains » qui sera examiné début 2021 par le Parlement, il souhaite contrôler davantage le mariage entre musulmans.

En effet, plusieurs dispositions ont été intégrées dans le projet de loi contre le séparatisme. Et ce, afin de s’opposer aux mariages forcés, à la polygamie et aux certificats de virginité.

Des mesures fortes qui devraient renforcer le contrôle des mariages célébrés entre musulmans en France et entraîner de nouvelles mesures. Ainsi, l’officier d’État civil devra discuter avec les futurs époux séparément. Et saisir le procureur en cas de doute sur le consentement. C’est ce que vient de rapporte le journal Le Figaro.

Le journal explique :

« Ainsi, le texte confère à l’officier d’état civil davantage de pouvoirs. L’article 17 lui impose de s’entretenir séparément avec les futurs époux lorsqu’il existe un doute sur le caractère libre du consentement. Si, à l’issue de ces entretiens, les interrogations persistent, l’officier devra saisir le procureur de la République «aux fins d’éventuelle opposition à mariage». »

Un entretien préliminaire donc, serait imposé aux futurs époux aspirant au mariage. Et suite à celui-ci, libre à l’officier d’état civil d’autoriser ou non le mariage.

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