Alors que le procès de Jawad Bendaoud continue entre insultes, déclarations sulfureuses et suspension de l’audience, de nouveaux éléments viennent accabler l’hébergeur des terroristes du 13 Novembre 2015.

La question centrale de ce procès consiste à déterminer si oui ou non il a aidé les terroristes dans leur projet macabre. Lors de l’audience du 29 janvier, il déclare :
« Allez sur mon Facebook « Jawad Ventura », vous verrez la photo de ma voiture en profil »

Le profil Facebook du jeune homme a l’air plutôt normal mais quelques éléments troublants viennent semer le doute. Les pages « likées » sont pour la plupart banales : musculation, chiens, groupe de célibataires, des associations humanitaires (Ummah Charity et Syria Charity).

S’il like des pages liées à l’Islam telles que « Hadiths, rappels & partages », il like également des pages de marque d’alcool. Une contradiction étonnante pour un musulman.

Plus étrange, il like également la page « Salafia Jihadia », un groupe extrémiste ayant des liens avec Al Qaïda et responsable des attentats de Casablanca de 2003. L’attaque de cette organisation basée en Espagne et au Maroc avaient alors tué une trentaine de personne et blessé une centaine.

« Jawad Ventura » like également des articles intitulés « Les djihadistes visent la prise de Jérusalem » ou «Breton et djihadiste présumé de 60 ans», parlant toujours de djihadisme.

Jawad Bendaoud risque jusqu’à six ans de prison ferme pour «recel de malfaiteurs terroristes mais enchaîne les déclarations hallucinantes durant son procès.

Le cas de Jawad nous rappelle que nos actions sur internet nous engagent et laissent une trace indélébile qui nous suit toute notre vie, et même parfois bien après notre mort.

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