Après douze jours d’inquiétude, la jeune Feryel âgée de 14 ans a été retrouvée à Paris. D’après les premières conclusions, la jeune fille a fui car elle ne supportait plus les moqueries des élèves de son collège.

 

C’est dans la nuit de dimanche à lundi que Feryel a été retrouvée saine et sauve. Elle s’est présentée chez ses parents et leur a expliqué qu’elle était victime de harcèlement scolaire dans le collège privé catholique où elle était inscrite.

Pour rappel, Feryel avait quitté le domicile de ses parents dans l’après-midi du 27 octobre, emportant avec elle seulement 3 pulls et un plaid.

Feryel a été retrouvée saine et sauve

La jeune fille est rentrée chez elle après avoir été reconnus par une passante qui avait vu un des nombreux avis de disparition affichés dans les rues de Paris et sa périphérie. Peu après son retour à la maison, Feryel a été auditionnée durant plusieurs heures par la police.

La mère de l’adolescente, soulagée, explique :

« C’est une histoire assez incroyable, elle a choisi de partir parce qu’elle ne supportait plus le harcèlement qu’elle subissait. Plutôt que de nous en parler parce qu’elle craignait qu’en agissant auprès du collège que ses harceleurs s’acharnent sur elle. C’est quelque chose d’inadmissible, moi aussi j’avais peut-être sous-estimé la situation. A cet âge, on pense que ce n’est pas grand-chose et que cela va passer. En tant que parent, on se demande ce que l’on a raté. »

Selon les premières déclarations de Feryel, celle-ci aurait été moquée pour son physique par celles qu’elle pensait être ses amies. Et un après-midi, profitant de l’absence de ses parents, elle a décidé de fuir.

Pour manger, elle fait la queue dans les centres de distribution des Restos du Cœur. Et une dame lui aurait alors offert quelques nuits d’hôtel. Et pour les nuits suivantes, Feryel va les passer dans le Noctilien.

La mère poursuit :

« Elle m’a dit avoir été blessée par les affiches de son avis de disparition qui y étaient arrachées, ajoute sa mère. Elle ne parle que de ça, elle ne veut plus y aller, plus jamais. »

Luc Orsero, directeur du collège du Sacré cœur explique de son côté :

« Nous n’avons jamais eu de remontées, jamais la vie scolaire ou l’équipe pédagogique n’a été informée d’un quelconque problème rencontré par cette élève depuis la rentrée ni depuis le début de sa scolarité. Une psychologue est pourtant présente dans l’établissement auprès de laquelle les élèves peuvent venir se confier. »

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici