La mort samedi soir d’un détenu à la maison d’arrêt de Seysses a embrasé la ville de Toulouse.

Jaouad, 27 ans, avait été placé en détention provisoire dans une affaire criminelle. Au moment de sa mort, il était à l’isolement en quartier disciplinaire à la maison d’arrêt de Seysses. Les gardiens l’auraient découvert ce samedi pendu dans sa cellule. Une enquête sur les causes de sa mort a été ouverte.

Très rapidement, une rumeur relayée sur les réseaux sociaux a circulé selon laquelle il aurait été victime d’un meurtre maquillé en suicide après avoir été battu par des gardiens. Le meurtre aurait été justifié par une altercation avec un surveillant de la prison.

Selon Mélissa, une proche de la victime :

C’était une personne forte moralement. Alors son suicide me paraît impossible. Je n’y crois pas. On veut connaître la vérité.

Cette rumeur a été relayée au sein même de l’établissement pénitentiaire et nécessité l’intervention des Equipe Régionales d’Intervention et de Sécurité (ERIS) du ministère de la Justice. L’autopsie du corps du détenu a confirmé «la mort par asphyxie, compatible avec une pendaison».

Le parquet de Toulouse ajoute :

Une autopsie a été réalisée lundi 16 avril 2018 aux termes de laquelle le décès s’avère consécutif à un syndrome asphyxique compatible avec une pendaison. En outre, des lésions superficielles n’ayant pu contribuer au mécanisme du décès ont été observées par le médecin légiste. Les investigations se poursuivent dans le cadre de cette procédure tant sur le plan médico-légal que sur la recherche et l’audition de tout témoin utile.

Une marche blanche a eu donc lieu ce jeudi dans le quartier des Izards à Toulouse, où réside la famille de Jaouad. Une marche sans violence, «pour connaître la vérité».

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