Le 17 octobre 1961 est un moment oublié de l’histoire de France.
En effet, les atrocités commises pendant cette manifestation pacifique d’Algériens ont été passées sous silence par le gouvernement et les médias français pendant bien trop longtemps.

Que s’est-il passé ? Le préfet Maurice Papon a commandité le massacre d’environ 300 Algériens. 11 500 autres ont été arrêtés et torturés, frappés ou même tout simplement jetés à la Seine

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Après des décennies de déni ou de silence, la République française «reconnait avec lucidité ces faits» en octobre 2012, par la voix du Président François Hollande.

La plupart des historiens évoquent une monstrueuse « ratonnade ». En effet, cette horrible expression est née de cet événement tragique, raton désignant Algérien dans le vocabulaire des racistes décomplexés, même si l’opinion publique les médias et pouvoirs publics n’ont hélas jamais jugé bon de le dénoncer.

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Dans les rues de Paris le 17 octobre 1961, refusant tout simplement de se soumettre au couvre-feu imposé aux seuls Algériens, 10 000 personnes seront interpellées, plusieurs centaines seront tuées, les corps jetés dans la Seine.
Ce qui reste toujours incompréhensible, c’est le fait que ce massacre n’a jamais été reconnu par l’État français (jusqu’à l’élection de François Hollande en 2012). Mais pourquoi un tel silence ?

Ce reste surtout scandaleux, c’est qu’aujourd’hui, la commémoration de cette “nuit noire” fasse encore polémique..

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