Enseigner tout en portant le voile, c’est possible. C’est ce qui ressort d’un avis du Conseil d’Etat, venu faire suite à une plainte déposée par une enseignante en sciences islamiques. Cette dernière, bien qu’elle ait été désignée par l’Exécutif des Musulmans de Belgique pour donner cours dans l’enseignement communal à Chaudfontaine, a finalement été recalée à cause de son hijab, l’établissement exigeant la « neutralité idéologique, politique, philosophie et religieuse », et le fait que « le port de tout signe ostentatoire d’appartenance politique, idéologique ou religieuse leur est interdit ».

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Pour la troisième fois consécutive, Meryem est désignée par l’Exécutif des Musulmans, mais la commune refuse de flancher, rappelant la sempiternelle règle de travail du personnel.
Cette fois, il n’est pas question pour Meryem de se laisser intimider, cette dernière ayant décidé de faire appel à la CSC, son syndicat. Selon la commune, « il n’est pas bon pour les enfants de nos écoles d’être en contact avec une personne qui porte le voile islamique, symbole de la soumission de la femme à l’homme ». Pour l’originalité, on repassera…

Après avoir fait un recours auprès du Conseil d’Etat qui l’a soutenu jusqu’au bout, Meryem peut enfin enseigner librement, tout en portant le voile !

Il est nécessaire de saluer l’attitude exemplaire de Meryem qui n’a pas défailli face à la discrimination exubérante dont fait preuve la commune, parfaitement consciente que l’enseignante n’enfreignait aucune loi.

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