Les délires islamophobes inondent une France chargée d’amalgames et d’aprioris alimentés par le prisme des médias.
C’est dans ce contexte que la supérette “Good prices” dans la ville de Colombes, située dans le quartier populaire des Grèves, est la cible de la municipalité car elle ne vend ni porc ni à alcool.

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La mairie de Colombes désire expulser l’enseigne de Soulemane Yalcin sous prétexte qu’au milieu des fruits, légumes, épices, théières ou horloges aux calligraphies arabes, il n’y a pas de porc ni alcool.
La municipalité alertée par des habitants a demandé au bailleur social municipal Colombes Habitat Public (CHP) de résilier le bail et de fermer la supérette.

Le bailleur justifie sa décision en précisant que l’enseigne ne respecte pas les conditions spécifiques du bail de départ, c’est-à-dire une alimentation générale. Olivier Virol, directeur du CHP tente d’apporter des explications fallacieuses:
« Cette supérette est communautariste à cause de ce qu’on n’y trouve pas — porc et alcool — mais aussi à cause de ce qu’on y trouve : de la viande à 95 % halal et des tapis de prière. Je m’y suis moi-même rendu avec la maire pour demander au gérant d’installer un petit rayon d’alcool et de charcuterie pour répondre aux attentes de la population du quartier, vieillissante, et qui ne peut pas forcément se rendre jusqu’au Leclerc. »

Soulemane Yalcin se défend d’avoir installé un magasin communautaire et indique que ses choix ont été construits autour d’une étude de marché: « Je fais du commerce, je regarde autour de moi et je cible ce qui peut s’y vendre ».

Pour répondre aux accusations d’absence d’alcool, il avance l’argument sécuritaire: « Tous les magasins qui vendent de l’alcool sont confrontés à des problèmes de sécurité
Avant l’arrivée de l’enseigne de Soulemane Yalcin, un Franprix vendant de tout avait fermé ses portes n’étant pas assez rentable.
L’affaire a été portée au tribunal et sera examinée le 13 octobre prochain. Un acharnement exagéré qui témoigne d’une double discrimination: l’origine maghrébine et l’appartenance probable à la religion musulmane.

La communauté musulmane avec une hâte presque indécente attend que la France comprenne que les musulmans ne souhaitent pas transformer la démocratie en théocratie régie par la loi islamique, mais seulement pratiquer et faire partager les multiples richesses de leur religion.

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