Invitée ce lundi matin par France Inter, Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté, s’est exprimée face à Léa Salamé.

 

Lors de cette interview, Marlène Schiappa a donné son point de vue concernant l’expression controversée que de plus en plus de politiciens utilisent : la notion d’ « ensauvagement ». Cette dernière n’a pas hésité à défendre cette expression, formulée pour la première fois par Gérald Darmanin lors d’un échange avec Le Figaro.

Cette expression est là pour signifier que la violence, dans les quartiers notamment, explose ces derniers temps. Une théorie par ailleurs contredite par de nombreux observateurs et statisticiens.

Ainsi, Marlène Schiappa a expliqué :

« J’entends qu’il y a un débat de mots entre ‘ensauvagement’, ‘généralisation’ ou ‘banalisation de la violence’. Je crois que c’est le rôle du ministre de l’Intérieur d’avoir des mots forts et d’être offensif. Et ça ne me dérangerait pas de l’utiliser. »

Et d’ajouter :

« S’il y a une personne en France dont on attend qu’elle regarde la situation avec lucidité et qu’elle soit combative, c’est bien le ministre de l’Intérieur ».

D’autre part, Marlène Schiappa a été interrogée sur le projet de loin contre les « séparatismes ». Un projet de loi visant principalement à combattre « l’Islam politique » selon elle.

Elle explique :

« C’est principalement le séparatisme islamiste. Ce sont les groupes constitués qui s’organisent violemment contre la République et en marge de la République. »

Plus précisément, ce projet de loi tournerait autour des sujets suivants : radicalisation, laïcité, intégration et, dans le même sac, les violences faites aux femmes.

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