Depuis le début du mois de Ramadan, plusieurs villes canadiennes ont décidé d’autoriser les mosquées, à titre exceptionnel, à diffuser l’adhan. Et ce, via des haut-parleurs. Une décision canadienne symbolique, marque de soutien envers les musulmans jeûnant tout en étant confiné et parfois, loin de leurs familles.

Ainsi, des villes comme Toronto diffusent l’adhan au moment de la rupture du jeûne. Tammy Robinson, porte-parole de Toronto, avait d’ailleurs déclaré :

“Le bien-être spirituel, émotionnel et mental est important en ces temps difficiles. »

De son côté, la maire de Mississauga Bonnie Crombie avait expliqué :

« Les gens ont besoin de réconfort et de familiarité pendant cette période difficile.”

De façon générale, cette initiative canadienne a été bien acceptée par la population. Mais certains habitants, choqués d’une telle décision, ont toutefois fait preuve de dégoût et de colère. Notamment sur les réseaux sociaux.

A Mississauga dans la banlieue de Toronto par exemple, une lettre ouverte accompagnée de trois pétitions ont été adressées à la municipalité. Pour les opposants, le Adhan constitue une “violation des droits de l’homme”.

D’ailleurs, ils ne s’arrêtent pas là. Pour eux, il y a aussi un risque de syndrome post-traumatique chez les vétérans canadiens qui ont combattu au Moyen-Orient.

La réponse de la maire canadienne Bonnie Crombie ne s’est pas fait attendre. Elle a ainsi déclaré :

«Les gens ont le droit de donner leur opinion, mais il n’y a aucune place pour la haine ou l’intolérance dans notre ville.»

Elle a également pris la parole sur son compte Twitter :

“C’est la dernière fois que je m’exprime sur ce sujet. Fiers d’avoir fait ce qu’il fallait.”

 

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