Hajj - Les pèlerins commencent la quarantaine de 7 jours

Les pèlerins sélectionnés pour effectuer le Hajj cette année ont commencé dimanche une quarantaine de sept jours, a déclaré le ministère du Hajj et de la Omra.

La mesure de quarantaine fait partie d’une série de garanties prises pour assurer la sécurité des pèlerins pendant le Hajj, qui a lieu au milieu de la pandémie de coronavirus en cours.

Des personnes de 160 nationalités différentes résidant actuellement dans le Royaume ont été sélectionnées pour effectuer le Hajj cette année.

Le nombre total de pèlerins participant a été considérablement réduit pour garantir le respect des mesures de distanciation sociale.

Les pèlerins devront subir une deuxième période de quarantaine après avoir effectué le Hajj.

Un Hajj sous restrictions

Environ 2,5 millions de pèlerins affluent vers La Mecque et Médine chaque année pour le pèlerinage attendu de chaque musulman une fois dans sa vie. Le Hajj et le petit pèlerinage de la Omra génèrent environ 12 milliards de dollars par an en Arabie saoudite, selon les données officielles.

Cependant, le royaume a suspendu la Omra et a demandé aux gens de suspendre les plans pour le Hajj – qui devrait commencer fin juillet.

Le nombre de cas confirmés dans le pays a dépassé les 100 000 et la ville portuaire de Djeddah, par laquelle de nombreux pèlerins passent pour se rendre à La Mecque, a été placée sous séquestre de 15 jours après une flambée d’infections.

Le royaume envisage actuellement d’autoriser « uniquement des chiffres symboliques » cette année, ont déclaré deux sources à Reuters, en plus de contrôles de santé et de restrictions supplémentaires, notamment l’interdiction des pèlerins plus âgés.

Chaque année, les pays obtiennent un quota pour le nombre de citoyens autorisés à faire le voyage sacré, afin d’assurer une distribution équitable.

Cette année, les autorités saoudiennes pensent que les mesures supplémentaires strictes pourraient permettre au royaume de recevoir jusqu’à 20% du quota de pèlerins de chaque pays, a appris Reuters.

Certains responsables demandent toujours l’annulation du Hajj, ont indiqué les trois sources.

Bien que le Hajj ait été annulé dans le passé en raison de guerres ou d’épidémies, cela ne s’est pas produit depuis la fondation du Royaume d’Arabie saoudite en 1932.

Limiter ou annuler le Hajj pèsera encore plus sur les finances publiques, suite à la chute des prix du pétrole et à la perte de revenus due aux mesures de confinement mises en place pour lutter contre le coronavirus. Les analystes prédisent une grave contraction économique cette année.

Un plan de réforme économique du prince héritier Mohammed bin Salman vise à augmenter la capacité du Hajj et de la Omra à 30 millions de pèlerins par an et à générer 13,32 milliards de dollars de revenus d’ici 2030.

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