La procureure de la CPI, Fatou Bensouda a annoncé que la Cour pénale internationale de La Haye ouvre un examen préliminaire pour déterminer si les déportations de musulmans Rohingyas de la Birmanie vers le Bangladesh pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

La Mission d’établissement des faits de l’ONU, interdite d’entrée en Birmanie, a présenté devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU un rapport de 444 pages .

Le président de la mission Marzuki Darusman, a déclaré :

C’est un mépris total pour la vie humaine . Le niveau brutalité de l’armée est difficilement concevable .

C’est plus de 700 000 Rohingyas, des membres d’une minorité ethnique musulmane, qui ont dû fuir en 2017 face les violences de l’armée et de milices bouddhistes.

Le rapport dénonce des « Assassinats », « disparitions », « tortures », « violences », « travail forcé » :

Les crimes les plus graves au regard du droit international ».

Mme Bensouda a précisé :

Mon examen préliminaire pourra tenir compte d’un certain nombre d’actes coercitifs présumés ayant entraîné le déplacement forcé des Rohingya, notamment la privation de droits fondamentaux, des meurtres, des violences sexuelles, des disparitions forcées ainsi que des actes de destruction et de pillage.

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