Le mois de Ramadan 2013 est fini…«Enfin !» se soulageront certains tandis que d’autres penseront tristement «Déjà !», une chose est sûre, tous espéreront que le jeûne ait été accepté par le tout puissant et la plupart d’entre nous retomberont dans nos faiblesses les plus destructrices. Un mois sur douze, le corps humain et surtout l’esprit sont mis à rude épreuve afin d’en dégager le meilleur et de se purifier de ses péchés. Ce mois béni est à la fois une finalité et un commencement.

Finalité et commencement

C’est une finalité car le mois de Ramadan est l’occasion de montrer notre plus haut niveau de piété à travers notre expérience de l’année passée : lecture et apprentissage du coran, bonnes actions, prières de groupe à la mosquée, aumônes cachées, respect des parents, du voisinage etc sont autant d’éléments qui permettent d’attaquer le Ramadan avec confiance et sérénité. C’est comme si vous arriviez le jour du bac en ayant révisé régulièrement toute l’année et en ayant étoffé le programme : vos chances d’obtenir le diplôme sont très élevées. Le Ramadan c’est aussi un commencement car il est souvent vecteur de révélations intérieures. Parfois on fait le jeûne du Ramadan par coutume, ensuite on s’y intéresse plus fortement en se rendant à la mosquée de temps en temps et enfin on devient dépendant de cette connexion qui s’établit avec le Dieu unique.

Une foi rechargée

La foi est comme un muscle qu’il faut entraîner régulièrement pour rester dans la compétition, le mois de Ramadan est un sérieux coup de boost annuel pour tenir une année supplémentaire, surtout sur une terre non musulmane. Onze mois sur douze, aucune privation ne nous est demandée. Certes nos obligations restent inchangées mais pourquoi ne pas garder les bons comportements qui vont avec ? La langue à elle seule peut nous conduire en enfer, il faut donc s’appuyer sur les enseignements de ce mois béni afin de nous corriger toute l’année.

Notre engagement

La montée en flèche de l’islamophobie n’est pas seulement dû aux médias et aux politiques, elle est dû en partie à cause de la communauté musulmane qui confirme souvent ce que l’opinion publique pense d’elle. Manque de civisme, irrespect de la part des nouvelles générations, agressivité redondante et violence verbale caricaturent l’Islam à un rôle barbare qui ne lui correspond pas. Idée de changement rapide à travailler cette année : faire sauter les barrières raciales entre frères et soeurs musulmans et mettre un terme définitif au nationalisme.

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