Le 2 février 2021, le détenu Jimony Rousseau, décède à l’hôpital. Une lettre anonyme révèle à sa femme Charlotte qu’il a été passé à tabac par des gardiens de prison. Depuis ses proches se battent pour faire éclater la vérité.

 

 

Dans sa chambre, quatre policiers montent la garde. « Ils m’ont fouillé et passé au détecteur. » Jimony, allongé, est recouvert d’un drap jusque sur le haut de la poitrine. Les policiers lui interdisent de le toucher. « Je les ai suppliés. Ils m’ont dit : “C’est mort”. Et qu’ils feraient sauter mon droit de visite. Pourquoi ils ne voulaient pas qu’on le touche ? » s’interroge Charlotte, la colère dans la voix. La jeune femme remarque rapidement des marques sur ses poignets et « des traces de coups sur la tête », avec notamment une importante bosse à l’arrière du crâne, indique Street Press.

La famille attend désormais la mise en examen des auteurs présumés des coups.

Une expertise médicale réalisée après sa mort ne relève « aucune lésion traumatique mortelle » et indique que Jimony était un « sujet à risque de décès subit et prématuré. »

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