Un homme a tenté de commettre un attentat jeudi soir en fonçant avec son 4X4 sur la mosquée de Créteil. Le conducteur du véhicule n’était ni alcoolisé ni sous l’emprise de stupéfiants.

À bord de son véhicule, l’individu « a heurté les plots et barrières placés en protection de la mosquée de Créteil », nous apprend la préfecture de police dans un communiqué. « Ne parvenant pas à passer les obstacles, le conducteur du véhicule a poursuivi sa course, percuté un terre-plein, puis a pris la fuite ».

Dans un premier temps, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, s’est « associé à l’émotion de la communauté musulmane » et l’a assurée de « son total soutien » à la suite de cette attaque islamophobe.

Dans leur volonté de minimiser toute attaque visant la communauté musulmane, médias et politiques se donnent du mal à trouver à cette terrible attaque une circonstance atténuante.
En effet, plusieurs sources syndicales essayent de prouver que le conducteur qui a explicitement avoué aux forces de police vouloir « venger le Bataclan et les Champs-Elysées » que ce dernier présenterait des « troubles de nature psychiatrique ».
Il s’agit là d’un procédé habituel qui voudrait qu’une personne soit qualifié de “terroriste”, qu’à la seule condition qu’il soit assimilé à un “musulman”…

Dès le début de la médiatisation, les internautes ont de suite senti que le traitement de l’affaire allait se faire d’une façon bien particulière…

« Pour 20Minutes, c’est juste un fait divers », relève un autre internaute:

« Il faut des morts pour qu’une attaque contre une mosquée soit considérée comme un attentat par les médias ? Non il faut que [l’assaillant] soit musulman ».

« Même France Info n’arrive pas à dire “tentative d’attentat”. »

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