Mediapart vient de révéler que depuis les attentats de 2015, une dizaine d’agents de sûreté identifiés comme musulmans, à tort ou à raison, ont rencontré d’énormes difficultés lors de la demande de renouvellement de l’autorisation de port d’armes, certaines ont même été révoquées sans raison.

Le 20 octobre 2015, un agent a reçu un simple courrier sans détails ni explication de la part de la préfecture de police de Paris :

Il ressort des informations communiquées que le comportement de Monsieur X est de nature à laisser craindre une utilisation dangereuse pour autrui des armes qui lui sont confiées pour assurer ses missions

Ce même agent a été convoqué le 27 novembre après les attentats du 13 novembre la même année, sur le sujet de la «montée religieuse» au sein de la RATP, et son licenciement est prononcé avant même qu’il soit reçu par le conseil.

Dans son rapport, Mediapart donne plusieurs exemples comme celui ci-dessus concernant des agents de confession musulmane ou issus de l’immigration maghrébine.

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