Cette nouvelle affaire de harcèlement islamophobe reflète l’état d’esprit qui règne depuis les attentats de 2015. Pas un seul citoyen de confession musulmane n’échappe à la vindicte médiatico-politique.
Être musulman aujourd’hui relève de l’exploit et représente un véritable défi pour les nerfs.

Ce n’est probablement pas ce que s’est dit cet élève gendarme musulman
lorsqu’il s’est inscrit pour concrétiser son rêve de devenir gendarme.
D’orgine algérienne, l’élève a dû pourtant faire face aux «plaisanteries» douteuses de ses camarades et de ses propres supérieurs. Un incident en particulier l’a toutefois incité à porter plainte auprès de sa hiérarchie.
Il a retrouvé un saucisson dans la poche de sa veste, l’incident peut sembler anodin a priori mais les remarques racistes quasi quotidiennes l’ont convaincu qu’il était temps d’agir.

Après avoir informé son supérieur, celui-ci lui avoue, à sa grande surprise, être à l’origine de la blague qui ne le visait soi-disant pas.
Pour l’élève gendarme il ne s’agit que d’une humiliation de plus à ajouter à la longue liste des «vexations» auxquelles il a droit et sans attendre il en réfère à sa hiérarchie sans plus de succès.

Il décide de déposer plainte auprès du tribunal de grande instance de Bar-Le-Duc pour « harcèlement moral » et « violences volontaires ».
Ces collègues témoignent contre lui et la justice classe finalement la plainte sans suite en janvier dernier, le procureur juge l’infraction « insuffisamment caractérisée ». Pourtant les propos racistes ont été « avérés par plusieurs témoignages lors de l’enquête judiciaire » rapporte le site Mediapart.

L’élève gendarme a fini par démissionner, c’était sans doute le but de ces manœuvres racistes, il a d’ailleurs déclaré :

Lorsque j’en ai référé à mon chef de peloton, celui-ci m’a dit que c’était “normal”, étant donné que nous étions dans les forces de l’ordre

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