Amina Mabizari est fille d’immigrés algériens, âgée d’à peine 18 ans son avenir semble déjà tout tracé. Après un parcours scolaire irréprochable, la jeune fille se prépare aujourd’hui à entamer la dernière étape d’une vie studieuse et déjà prometteuse.

Pourtant les débuts n’ont pas été aussi faciles, son enseignante lui avait même affirmé qu’elle était « l’élève la moins performante de la classe, trouvant des difficultés à lire et identifier les lettres ». Mais au lieu de s’apitoyer sur son sort, Amina redouble d’efforts et passe des heures entières à lire l’anglais avec l’aide de sa mère, jusqu’à devenir l’une des meilleures élèves de son école.
Des efforts que la jeune étudiante espère concrétiser en poursuivant ses études dans l’une des meilleures universités du pays. Et afin de mettre toutes les chances de son côté, elle va postuler auprès des 8 universités les plus prestigieuses des Etats-Unis. Son attente sera finalement de courte durée, puisqu’elle reçoit très rapidement une première réponse suivie par six autres réponses toutes positives.

Princeton, Columbia, Cornell, Brown, Dartmouth, Pennsylvania mais aussi Yale, la fine fleur des universités accepte de l’accueillir sans conditions, seule Harvard l’a mise sur liste d’attente.
Amina peut être fière car seules 5% à 15% des candidatures sont annuellement retenues, un exploit qui enchante d’autant plus la jeune étudiante ravie de pouvoir intégrer l’une des universités où sont passés avant elle les présidents américains George H. Bush, Bill Clinton et sa femme Hillary, Dick Cheney ou encore les acteurs Paul Newman, Meryl Streep, Jodie Foster et Edward Norton entre autres.
Amina qui avait « peur de ne pas être acceptée nulle part » n’en revient toujours pas: « C’est drôle, maintenant que je suis acceptée dans la plupart de ces universités, de repenser à la raison pour laquelle j’ai postulé pour autant d’établissement ».

Elle pense se tourner vers le droit pour devenir plus tard sénatrice. Elle encourage les jeunes à croire en eux, comme elle l’a confié au quotidien Houston Chronicle : « Ne vous dîtes jamais que vous êtes moins bon que d’autres personnes venus d’autres régions. Vous êtes aussi capable que quiconque ».

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