On ne compte plus ses propos islamophobes. Eric Zemmour avait tenu des propos haineux envers les musulmans dans un journal italien en 2014. Il a finalement été relaxé le 23 janvier par la Cour de cassation dans l’affaire le concernant.

L’affaire commence en octobre 2014. En pleine promotion de son livre « Le suicide français », il affirme dans le journal italien Corriere della Sera :

Leur code civil, c’est le Coran. Ils vivent entre eux, dans les banlieues. Les Français ont été obligés de s’en aller. Je pense que nous nous dirigeons vers le chaos. Cette situation de peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile

Des propos pour lesquels il a été poursuivi pour provocation à la haine envers les musulmans. Il avait été condamné en 2015 à 3000 euros d’amende et la Cour d’appel avait confirmé la décision en 2016. En plus des soucis judiciaires, il s’était également attiré les foudres de l’un de ses employeurs.

Or ce 23 janvier, la Cour de cassation décide de l’annulation de sa condamnation. Ce n’est pas pour autant une victoire pour le principal intéressé qui reste mesuré et estime que :

L’annulation de ma condamnation par la Cour de cassation ne règle rien. Ni le problème de l’invasion migratoire que j’évoquais sur le fond, ni celui de cette judiciarisation.

Eric Zemmour n’en a pas terminé avec ses ennuis judiciaires. La Cour de cassation a en effet ordonné un nouveau procès devant la cour d’appel de Paris. D’autres procès sont également à venir pour le champion de France de l’islamophobie :

Je rappelle que le maire de Grigny m’attaque aujourd’hui en justice parce que j’ai dit que la borne de Grigny [un quartier de la ville] n’était plus en France

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